Qui peut légaliser une traduction ?

Comment faire traduire des documents officiels ?

La traduction d’un document officiel n’est pas aussi aisée qu’une simple traduction sur le plan pratique. S’il faut en premier lieu vérifier le type de traduction à livrer, les démarches à suivre prouvent la complexité de cette procédure.

Qu’est-ce que la traduction certifiée ?

Pour faire traduire des documents officiels, deux solutions peuvent se présenter, selon l’exigence des autorités demandeuses : soit une traduction libre, soit une traduction certifiée.

Il est important de savoir dès le départ ce qui est requis, car les traducteurs assermentés qui délivrent ces traductions certifiées sont peu nombreux et très demandés. Les délais sont donc allongés, et le montant des devis de traduction plus élevés.

Un traducteur assermenté n’est pas forcément plus compétent qu’un autre de ses confrères. Il a simplement un diplôme de niveau Bac + 5 adéquat et a prêté serment devant la Cour d’appel. Le traducteur assermenté peut être spécialisé en traduction juridique, technique, ou non.

De même, le pays de destination (par exemple, là où une entreprise prévoit d’ouvrir une filiale) exige généralement que la traduction soit réalisée à partir de l’original du document officiel. Se le procurer puis le faire parvenir aux intéressés demande du temps qu’il faut bien prendre en compte ! Ainsi, le traducteur assermenté apposera son tampon et sa signature sur le document original. Pour les traductions vouées à être utilisées en France, une copie du document peut suffire.

Prouver que la traduction est légale et authentique

Une fois la traduction terminée et envoyée par courrier, il n’y a plus de possibilité d’apporter des modifications. Mais ce n’est pas pour cela que le processus est terminé.

Pour une utilisation du document traduit à l’étranger, les autorités doivent ensuite légaliser la signature du traducteur assermenté. Cela peut être la mairie du traducteur, un notaire ou une Chambre de Commerce et d’Industrie. Selon le pays de destination, le document original et sa traduction certifiée devront être présentés à différentes administrations.

L’apostille est un gage de sécurité supplémentaire puisque l’Etat se porte garant de la traduction. La Cour d’Appel certifie que la signature de l’autorité en charge de la légalisation du document est bien authentique.

Auteur : Nicolas G.

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