Contrôle technique : où en sommes-nous depuis le changement de loi ?

Contrôle technique : où en sommes-nous depuis le changement de loi ?

Depuis le 20 mai 2018, le contrôle technique a été modifié en vertu d’une nouvelle directive européenne. Cette réforme a augmenté les points de contrôle (133 au lieu de 123) et le nombre de défaillances constatées (610 au lieu de 410). Quelles sont les premières observations faites par les organismes d’État et les centres auto concernés ?

Un coût en augmentation pour la visite du contrôle technique

Premier constat amer pour les particuliers, le prix du contrôle technique a sensiblement augmenté. Selon les régions et les professionnels, on enregistre une hausse de 10 % à 30 %, passant ainsi d’une moyenne de 60 € à 75 €, voire 90 € pour certains centres. En cause, le nombre de points de vérification à effectuer en plus. La contre-visite, elle, coûte dorénavant 15 €. Auparavant, certains centres auto à Strasbourg ou ailleurs étaient en mesure de l’offrir. De plus, les motifs de contre-visite sont d’autant plus importants, comme un simple voyant allumé.

Défaillances majeures et critiques : quels sont les premiers résultats ?

L’une des principales craintes de ce nouveau contrôle technique résidait dans le classement des différentes défaillances constatées. Les défaillances majeures requièrent une obligation de réparation dans un centre auto, tandis que les défaillances critiques nécessitent l’immobilisation de la voiture. Au vu des premières données chiffrées, seuls 2 % des véhicules contrôlés seraient touchés par cette dernière mesure. Une majeure partie réussit le contrôle dès la première visite. Les défaillances majeures, elles, concernent 20 % du parc automobile.

Un premier constat encourageant

Exception faite d’une hausse des tarifs en vigueur, la nouvelle version du contrôle technique tend à apporter des premiers résultats positifs. Il est toutefois à regretter certaines mesures strictes qui, du point de vue des propriétaires de véhicules, jouent davantage la carte de la répression plutôt que de la prévention en matière de sécurité routière. Globalement engageante, cette première impression devra se confirmer à moyen et long terme.

Auteur : Nicolas G.

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